•             Un étrange feu bleu brillait dans mes mains. Au dessus de moi volait un cheval ailé. Une seconde ! Un cheval ailé !!! Comment appelait-on ça déjà … à oui ! Je sais ! Un pégase !!! Donc au dessus de moi volait un pégase.

                En face de moi se tenait un homme habillé d'une étrange robe grise presque noire, un cercle rouge tracé sur sa poitrine. Tout comme moi, un feu noir pulsait dans ses mains.

                - Tu ne m'auras jamais Tara !!! cria-t-il.

                J'eus juste le temps de me dire que l'on ne devait jamais dire jamais avant d'être plongée dans le noir.

     

                J'atterris brutalement devant une table. Une table de salle de classe pour être plus précise. Autour de moi, des élèves pointaient ce qui semblait être une baguette magique sur une plume et prononçaient une drôle d'incantation sous l'attention du minuscule professeur.

                 J'écoutais plus attentivement ce que disaient mes camarades. A côté de moi, un garçon roux disait quelque chose ressemblant à "Wingardium Leviosa". Je fis donc comme lui et prononçais donc la formule sans grande conviction tout en pointant ma … disons … baguette sur la plume.

                A mon grand étonnement, la plume s'éleva.

                - Regardez tous ! s'exclama le professeur. Miss Granger a réussie !

     


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  •             -    Mlle Sellor !!!

                J'ouvris les yeux. Où étais-je déjà ?! À, oui … en cours de math. C'était monsieur Ferteyl, le prof de math, qui venait de me réveiller. Pas étonnant que je me sois endormie, je ne connais personne de plus ennuyeux que monsieur Ferteyl !

    -          Mlle Sellor ! rugit-il. Pourriez-vous me répéter ce que je viens de dire ?

    -          Non monsieur, répondis-je en baissant la tête, honteuse. Désolée.

    -          NON !!? Et pourquoi donc ? me demanda-t-il en reprenant son calme.

    -          Je m'étais endormie monsieur …

    -          Vous vous étiez endormie … Et bien, Mlle Sellor, vous viendrez me voir à la fin de l'heure. Mlle Lokes, pourriez-vous dire à Mlle Sellor ici présente ce que je disais ? reprit le professeur en s'adressant à ma camarade de gauche.

    -          Un nombre négatif est un nombre en dessous de zéro. Pour le reconnaître, on met un moins devant. On retrouve ces nombres dans les températures, par exemple, récita la jeune fille concernée.

                 Je me tournais vers elle. C'était Galia Lokes, une jeune fille qui m'avait l'air très intelligente. Néanmoins, je n'avais jamais essayé de créer des liens avec elle. 

    ¤¤¤¤¤

                Lorsque je sortis de la salle de cours, tous les couloirs étaient vides. Evidemment, c'était parce que M. Fereyl m'avait retenu ! J'avançais tout en réfléchissant au drôle de rêve que j'avais fait en classe quand mon pied butta sur quelque chose. J'avais faillis tomber ! Je me retournais, énervée, pour voir dans quoi je m'étais pris les pieds. Un livre !!!

    -          DRRRINNGG !!!!

                Oh non !!! La cloche !!! Vite, je vais être en retard !!! Je le ramassais et fourrais rapidement le livre dans mon sac et me mis à courir en direction de la salle d'histoire géo. 

    ¤¤¤¤¤

    -          Alors, qu'est-ce qu'il t'a dit ? me demanda Jade, ma meilleure amie.

                On venait de sortir du cours d'histoire géo et il était midi. Malheureusement, notre classe ne passait manger qu'à 12 h 35 ! Donc, en attendant, je devais répondre à un questionnaire venant de ma meilleure amie.

    -          Off … comme d'hab, il m'a réprimander sévèrement. Par contre, il m'a donné une heure de colle !

    -          Une heure de colle !!? Mais il en donne jamais d'habitude !! s'exclama-t-elle.

    -          Ouai … Et en plus, c'est mercredi après-midi !

    -          Quoi !!? . Ça veut dire que tu pourras pas venir au cinéma !!?

    -          Et ouai … soupirais-je tristement.

    -          Coucou !!! m'interrompit une voix.

                C'était Lucy, toujours accompagnée de Victoire, sa meilleure amie.

                -          Coucou ! lui répondis-je.

    -          Ça va ? me demanda-t-elle. Tu m'as l'air bien énervée !

    -          Elle vient de se prendre une heure de colle par M. Ferteyl, répondit Jade à ma place.

    -          Non !! Sérieux !!? s'exclamèrent ensemble les deux meilleures amies.

    -          Oui, commençais-je, c'est parce que je m'étais …

    -          5°A !!!!!!!!!!!!!!!!!! cria la pionne chargée du self.

    -          Je vous raconterais ça plus tard, il faut qu'on aille manger !! Tu viens Jade !?

                J'attrapais cette dernière par le bras et l'entraînais en direction du self.


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  •             Je balançais mon sac sur le lit en soupirant. Comment allais-je dire à mes parents que je m'étais pris une heure de colle parce que je m'étais endormi en cours ?! Ils me tueront !!! Pff … Bon, en attendant, autant commencer mes devoirs comme ça, j'aurais peut être le week-end de libre … Enfin, si mes parents ne me punissent pas.

                J'ouvris mon sac et commençais à poser les cahiers dont j'avais besoin sur le bureau lorsque je sortis le livre que j'avais trouvé ce matin même. Harry Potter à l'école des sorciers. Ah, oui. Au collège, tout le monde connaissait. Sauf moi.

                Bon, tant pis les devoirs ! J'ouvris le livre, curieuse de savoir ce que ça racontait, m'assis sur le lit et commençais à lire.

    ¤¤¤¤¤

                - A TABLE !!!

                Je levais la tête du livre et regardais l'heure sur mon réveil. 7h21. Déjà !!!

                - A TABLE !!!

                Bon … bon … Je décidais de remettre à plus tard l'annonce de l'heure de colle, après tout, ce n'est que Vendredi, et posais le livre sur la commode lorsque je vis une drôle d'inscription sur la quatrième de couverture : "Si ô la minervio sargu ok hetredf pid Harry Potter à l'école des sorcier frand 00125".

              Mais qu'est-ce que cela voulait bien dire !?

                - Héléna !!! À table !!! m'appela mon père.

                Bon, tant pis. Je descendis manger.

    ¤¤¤¤¤

                CLAC !

                Quoi !? Que se passe-t-il !? J'ouvris les yeux et m'assis tranquillement sur mon lit. Maintenant que j'étais réveillée, il me vint à l'esprit que c'était la porte de chambre à ma sœur qui venait de claquer.

                Je me remis sous la couverture en espérant pouvoir me rendormir. Oh … et puis non !  Je pris le livre que j'avais trouvé au collège la veille et me mis à lire.

                Au bout de … de combien ? Voyons voir … 2h15 environ, j'avais terminé le livre. Je le posai sur ma table de nuit lorsque je revis l'inscription d'hier. Sauf que là, c'était disons .... écrit avec des lettres de notre alphabet. Je lisais : "Si ô la minervio sargu ok hetredf pid Harry Potter à l'école des sorcier frand 00125".

                Par contre, je n'avais toujours aucune idée de ce que cela voulait dire. Je le récitais à mis voix. Et puis, le noir.


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  •             J'atterris brutalement. L'endroit était bondé de monde et j'avais une valise à la main. Devant moi se dressait un train à vapeur ressemblant au "Poudlard Express". Mais où étais-je ?

                Je regardais plus attentivement autour de moi lorsqu'un grand roux, une valise à la main apparut à quelques mètres. Il s'avança un peu et deux autres personnes surgirent de nul par. Toutes aussi rousse que le précédant, on aurait vraiment dit que c'était des jumeaux.

                Ils s'avancèrent eux aussi pour laisser la place  à un garçon brun aux yeux vert, une valise dans une main et une cage contenant une chouette des neiges dans l'autre qui fut rejoint par un jeune garçon roux lui aussi. Tandis que le petit brun avançait péniblement dans la foule en direction du train, l'autre marcha vers ce qui semblait être ses frères.

                J'étais en train de les observer lorsqu'une voix retentit :

                -     Mais maman ! Je veux aller à Poudlard !

                À Poudlard !?! Mais Poudlard est imaginaire ! Tout droit sortit d'un livre !

                -     Non Ginny !!! répliqua une autre voix.

                Ginny !? Mais … se ne serait pas le nom de la petite sœur de Ron dans Harry Potter ?

                Une femme émergea de la foule, une petite fille sur ses talons, en grommelant. Elle se dirigea vers les quatre garçons roux et s'exclama :

                -     Ah ! Vous voilà ! Allez, dépêchez-vous ! Le train va partir.

                -     OK ! répondirent en cœurs les deux … disons … jumeaux. À plus tard m'man !

                Et ils plongèrent dans la foule, suivis de près par les deux autres enfants. Je les suivis, intriguée. Je les aperçus à l'entrée d'un wagon. Je me précipitais à l'intérieur. Ils n'étaient plus là! Bon, tant pis. Je m'élançais à travers les wagons, ma valise à la main, à la recherche d'une place libre. Là ! Il y avait seulement un jeune garçon avec un crapaud à la main.

                -     Hum, hum, fis-je pour attirer son attention.

                -     Oui ? Répondit-il en se tournant vers moi.

                -     Euh … est-ce que je pourrais m'asseoir ici ? Tous les autres wagons sont pleins.

                -     Bien sûr !

                -     Cool ! Merci ! Dis-je en m'avançant vers les sièges.

                Bon, que faire maintenant ? Je n'avais pris qu'une seule fois le train et c'était avec mes parents. D'abord, se débarrasser de cette encombrante valise. Mais où est comment ? Je remarquais alors une sorte de filet au dessus des banquettes. Je pris ma valise à deux mains et la soulevais pour réussir, en fin, à la poser à l'endroit qui lui était destiné. Le nom écrit sur l'étiquette m'interpella.

    Chapitre 3

                Pourquoi ce nom ? Une idée s'imposa. Peut être étais-je dans le cops d'Hermione ? Bon, une seule façon de le savoir. Je m'assis à côté de la fenêtre et m'y contemplais. Le reflet me renvoya l'image d'Hermione tel que je l'imaginais. Alors comme ça, je me trouvais bien dans le Poudlard Express et j'étais la "très célèbre" Hermione Granger. Enfin célèbre, chez les filles de mon monde. Je commençais à prendre conscience de ce que cela impliquait lorsqu'un cri interrompit le cours de mes pensées. C'était le jeune garçon : apparemment, son crapaud venait de s'échapper.

                -     Oh non, grommela-t-il. Trevor.

                -     Je peux t'aider à le retrouver si tu veux, proposais-je.

                -     Moui … Je veux bien. Au fait, tu t'appelles comment ? me demanda-t-il.

                -     Je m'appelle … euh, hésitais-je. Hermione Granger.

                -     Enchanté, répondit-il. Moi, c'est Neville Londubat.

                Evidement, me dis-je intérieurement. Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ?

                -     Viens, je vais t'aider à retrouver ton crapaud, déclarais-je enfin.

     

    ¤¤¤¤¤

     

                Cela faisait maintenant vingt minutes que je parcourais le train de fond en comble lorsque je déboulais dans un wagon où deux garçons étaient en train de parler. C'était deux des drôles de personnes qui étaient apparut devant moi, une heure plus tôt : le petit roux et le brun aux yeux verts.

                Mais … ce ne serait pas …

                -    Oui ? me dit le roux.

                Si, c'était bien Harry Potter et Ronald Weasley.

                -     Euh … Vous n'auriez pas vu un crapaud par hasard ? Neville Londubat a perdu le sien.

                -     Non... Et puis d'abord, tu es qui toi ? me demanda Ron.

                -     Moi, je suis Hermione Granger, déclarais-je, sûre de moi.

                -     Bonjour ! s'exclama Harry Potter. Moi, c'est …

                -     Je sais, l'interrompis-je. Tu es Harry Potter. Et ton copain, c'est Ronald Weasley.

                Ils me regardèrent avec des yeux ronds. Oups, j'avais fait une gaffe. Après tout, je n'étais pas censée les connaître.

                -     Ben … euh … tu es très connu tu sais, repris-je avec hésitation en m'adressant à Harry.

                -     Ah oui, j'avais oublié, grommela-t-il.

                -     Bon je dois y aller, merci quand même, dis-je avant de quitter le wagon.

                Je sortis en courant. Alors là, j’avais gaffé ! Mais heureusement qu’ils ne s’étaient pas rendus compte que je n’avais pas donné d’explication au fait que je connaisse le nom de Ronald Weasley.

                Je continuais de parcourir le train de fond en comble à la recherche de Trevor tout en faisant attention à ne pas faire de bêtise. Mais personne ne semblait avoir vu le crapaud de Neville.

                Je retournais voir Neville pour le prévenir que je n’avais pas trouvé son animal lorsque je croisais Drago Malefoy. Je dus me retenir très fort pour ne pas lui envoyer une vacherie à la tête et éviter de refaire une bêtise. Je ne l’avais jamais aimé.

                Dans le wagon se trouvait Luna, lisant un magazine à l’envers. Neville n’était toujours pas là. Je regardais le magazine que feuilletait ma camarade. Cette revue s’appelait Le Chicaneur. Je lis, à l’envers, le gros titre. Rien de très intéressant. Voir même une idiotie totale !

                La porte s’ouvrit. C’était la personne que j’attendais. Neville Londubat. Il grommelait.

                -     Je n’ai pas trouvé ton crapaud, désolée, commençais-je. Mais peut être que toi tu l’as…

                -     Non, m’interrompit-il. Par contre, je suis tombé sur un drôle d’abruti aux cheveux blond.

                -     Ah oui, je l’ai vu, lui répondis-je en pensant étrangement à Drago. Il m’a pas l’air d’être très intelligent…

                -     Ouais, ben tant qu’il se retrouve pas dans la même maison que moi…

                -     Mouais… Bon, on ferait mieux de mettre nos robe, non ? proposais-je.

                -     Oui, tu as raison.

                Il se tourna vers sa valise et la descendit de son perchoir. Je fis de même, bien qu’en me compliquant la vie en essayant de la descendre à l’endroit. Une fois la valise ouverte, j’en sortis une robe, non sans difficulté. Pendant que Luna qui avait elle aussi descendu ses bagage et rangé son magazine, Neville se tournait pour ne pas nous… disons… déranger. Nous fîmes de même lorsque ce fut à lui de s’habiller.

                Une fois prêts, Luna se remit à lire, Neville à marmonner et moi, à regarder le paysage, bien que la luminosité extérieure ait bien baissé.


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