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Lynopia
Nathan et Chloé étaient assis sur un banc en ville. Un sandwich à la main, ils discutaient de ce qu’ils allaient faire. Une fois sortis, Nathan avait arrangé un bracelet pour Chloé se qui faisait qu’ils comprenaient les autres. De plus, ils avaient réussi à se procurer un peu d’argent. Ils avaient aussi appris qu’ils se trouvaient sur une planète nommée Lynopia et que ce monde ressemblait beaucoup à la Terre. La ville où ils se trouvait leur faisait d’ailleurs penser à Paris et ils se trouvait devant un bâtiment qui ressemblait en tout point à celui de l’Université des Téléporteurs. Et le top du top pour Chloé, elle se trouvait avec Nathan qui refusait qu’ils se séparent. Finalement, cette journée qui avait si mal commencée ne se passait pas si mal !
Nathan tourna la tête vers elle et demanda :
- Et toi, tu penses qu’on a une chance de les retrouver ?
Chloé évita son regard et haussa les épaules.
- Bof, fit-elle. De toute manière, je n’ai jamais eu de chance et c’est encore pire en ce moment.
Le jeune homme lui prit le menton et tourna sa tête vers la sienne. Son regard croisa celui de la jeune fille qui se sentit encore une fois fondre. Impossible de se détacher de ces yeux. Il se pencha vers elle et murmura :
- Moi, ce n’est pas ce que j’appelle ne pas avoir de chance.
Et leurs lèvres se touchèrent. Chloé était au Paradis. Elle se détendit totalement et laissa ce garçon si beau, si doux la serrer dans ses bras en une étreinte brûlante et l’embrasser.
- Oh ! Regardez les gars, ce ne serait pas nos deux abrutis de camarades ? retentit une voix derrière eux.
Après leur baiser, Chloé et Nathan s’étaient remis à chercher. Mais, au bout de quelques heures, ils n’avaient pas pu résister à l’envie de s’asseoir et de recommencer à s’embrasser. Et voilà que quelqu’un les interrompaient !
Ils se séparèrent à contre cœur et se retournèrent. Derrière eux se trouvait… Brutus et ses deux acolytes. Chloé soupira. Ils les cherchaient depuis des heures, certes, mais elle n’avait vraiment pas envie de les trouver ainsi !
- Bonjour mon cher Brutus, dit-elle d’une voix mielleuse. Justement, on vous cherchait toi et tes deux copains.
- Vous nous cherchiez ? Vraiment ? Je n’en suis pas si sûr ! Ou en tout cas, pas à l’instant ! Vous étiez plutôt occupés à…
- Oh toi, la ferme ! On doit rentrer maintenant !
C’était Nathan qui avait prononcé ces derniers mots. Brutus commençait vraiment à l’énerver.
- Du calme gringalet ! On n’est pas pressés, grogna ce dernier.
- Pas pressés ? Vraiment ? se moqua Nathan. Ah, oui j’avis oublié que tu tenait à ta réputation de gros nullard qui rate toujours les examens ! Mais moi, je n’y tient pas particulièrement. Donc en route !
Il avait hurlé ces deux derniers mots. Le visage de son adversaire se crispa puis, abandonnant l’idée de le frapper, Brutus lâcha :
- T’as pas fini d’entendre parler de moi.
Il fit signe à ses deux toutous de le suivre et ils partirent en direction du centre ville. Chloé prit la main de son nouvel amoureux et se mit en marche bien qu’elle ne voie pas l’intérêt de retourner en ville. La responsable des tests de fin d’année, Mme Loget, leur avait dit qu’ils devaient se rendre sur le toit le plus haut de la ville. Quelqu’un les y attendrait là-bas. Or, ce toit ce trouvait derrières eux. Mais inutile d’énerver encore plus Brutus.
Au bout d’un quart heures, Brutus qui en avait plus qu’assez de marcher fini par demander de l’aide aux autres. Chloé et Nathan, à moitié mort de rire lui dirent en cœur qu’ils tournaient le dos à leur destination depuis le début. Enervé que les deux idiots – c’est ainsi qu’il les appelait – se soient moqué de lui, Brutus leur dit de passer devant et de les y mener en vitesse. C’est ainsi qu’ils arrivèrent au pied de la tour, les deux amoureux pouffants encore et les trois autres râlant et jurant beaucoup.
Ils pénétrèrent à l’intérieur par une porte de service que Nathan avait ouverte grâce à sa petite épingle magique – comme il lui plaisait de la nommer – et prirent l’ascenseur jusqu’au dernier étage. Après maintes recherches, ils finirent par trouver une trappe qui menait sur le toit.
Là-haut, les jeunes gens découvrirent cinq téléporteurs préprogrammés pour leur monde. Ils se mirent tous dedans et appuyèrent sur le bouton de démarrage.
Ils disparurent tous de cette civilisation sans un bruit, en seulement un dixième de seconde.
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Commentaires
Juste pour une petite remarque : "à se procurer un peu d’argent. Ils avaient aussi appris qu’ils se trouvaient sur une planète nommée Lynopia et que ce monde ressemblait beaucoup à la Terre. La ville où ils se trouvait"
Trouve la chose qui m'a fait relever cette partie :)
Sinon pour l'instant, c'est génial !!!